Ouverture des inscriptions pour la région Nouvelle-Aquitaine
Les Assises Nationales de la Mise en Scène ont pour cinquième point d’étape Poitiers, le mardi 12 novembre 2024.
S’adressant à l’ensemble des professionnels de la mise en scène de la région Nouvelle-Aquitaine, elles se dérouleront au Méta Centre dramatique, partenaire de l’événement.
À l’issue de la journée d’ateliers, une séance plénière présentera le bilan des échanges, puis une table-ronde, intitulée « Quelle place pour les artistes émergeants ? », rassemblera des invités autour d’un grand témoin afin de nourrir avec les participants un dialogue sur ces enjeux.
Grand témoin :
Pascale Daniel-Lacombe, metteuse en scène, directrice du Méta
Intervenants :
Baptiste Amann, acteur, metteur en scène et auteur, cie L’Annexe
Loreleï Dupé, metteuse en scène et comédienne, cie Koimété,
Matthieu Sinault, comédien et danseur, collectif Manger le Cul,
Aurélie Van Den Daele, metteuse en scène et directrice du Théâtre de l’Union, CDN du Limousin et de l’École Supérieure du Théâtre de l’Union.
Modération : Shirley Niclais, artiste performeuse, maîtresse de conférences en arts de la scène à l’université de Poitiers.
Événement gratuit, inscription obligatoire.
« Vous avez moins de 45 ans, vous avez suivi une formation professionnelle dans le domaine des arts de la scène ou vous pouvez faire valoir une expérience avérée dans la mise en scène » ? Ou bien : « vous avez moins de 30 ans et vous comptez déjà deux créations à votre actif ? »
C’est ainsi que certains dispositifs définissent les limites d’une aide à l’émergence pour une metteuse ou un metteur en scène. Alors même que la formation initiale à l’art de la mise en scène relève d’un « impensé » en France, la première difficulté d’un ou d’une artiste metteur en scène est déjà celle du premier, voire du second, spectacle. En l’absence de formation, il est possible de bénéficier de la transmission d’un savoir et de moyens, au sein d’une équipe artistique ou auprès d’un artiste confirmé.
L’émergence ne constitue pas une fin en soi dans la carrière d’un ou d’une jeune metteuse en scène. Elle se présente comme un pallier à dépasser afin d’inscrire son travail de manière pérenne dans la profession. Émerger c’est avant tout s’assurer une première reconnaissance auprès de ses pairs, de l’institution et des spectateurs, avec l’espoir de stabiliser ce lien au fil des spectacles.
Peut-on définir l’émergence sans la limiter ? Comment valoriser ces jeunes artistes et leur permettre de créer, malgré une formation et des moyens lacunaires ? Quels systèmes sont mis en place, à la fois par les artistes eux-mêmes et par l’institution, pour assurer aux artistes une place pérenne dans le paysage culturel français : de metteuse ou metteur en scène émergent(e) à émergé(e) ?